Le sosa suivant, Jules Emile Henri Pigeon, numéro 12, m’emmène juste à côté du Havre, à Octeville, aujourd’hui Octeville-sur-Mer. Sans jeu de mot, j’ai un vrai nid de Pigeon dans cette commune.
Et un souvenir particulier : je suis allée à la mairie pour mes recherches, une des rares fois où j’ai pu me déplacer pour ma généalogie.
L’église et la mairie sont en hauteur, par rapport à la route qui fait un virage au pied des bâtiments. Dans ce virage, il y avait, à l’époque, deux boulangeries, quasiment côte-à-côte. Et là, j’y ai mangé l’une de mes pâtisseries préférées locales : un dartois. Attention, ce que nous appelons un dartois, n’a rien à voir avec le dartois des autres régions. Ici, ce que je nomme dartois, s’appelle, ailleurs, grillé aux pommes.
Imaginez, une couche de pâte (de mémoire feuilletée) recouverte d’une très très généreuse couche de compote de pommes normandes et surmonté d’un petit grillage de pâte……. J’en salive rien que d’y penser. L’ersatz que l’on appelle grillé aux pommes n’en est que le pâle reflet, croyez-moi !!!
Je crois que j’ai retrouvé la boulangerie : merci street-view (bon, ma dernière visite date d’il y a trente ans, alors, peut-être les choses ont-elles changé !!!)
Bon, sortons de ces considérations culinaires et grimpons dans mon arbre.
Pour l’instant, quarante-quatre de mes sosas ont un évènement à Octeville, de même que cent-soixante collatéraux.
Jules Emile Pigeon est le plus récent, né le 26 avril 1845. Il est la septième génération de Pigeon d’Octeville, et je ne vais pas au-delà par manque de registres. Je peux donc dire que Octeville est le berceau de mes Pigeon (ou le nid !!). Le plus ancien est Guillaume, qui s’y est marié le 8 novembre 1655. Deux siècles de Pigeon, mais ils ne sont pas les seuls.
Les Liard s’échelonnent sur six générations, entre Adrien 3552, dont la fille aînée naît en 1631 à Octeville, suivi d’Adrien 1676, puis d’Adrien 888, puis d’Adrien 444, dont le fils, Jean Baptiste 222 (et oui, ce n’est pas un Adrien) est le père de Rose Julie Liard 111, mariée à Octeville avec Jean Baptiste Jacques Letailleux. Sa fille aînée, Marie Louise Rose, y vient au monde, le 30 juillet 1791, avant que la famille ne quitte Octeville et ne rompe la lignée, pour partir au Havre, tout proche.
En dehors des Pigeon et des Liard, j’ai trois générations de Letailleux, deux de Panel, deux de Genevray, et par-ci par-là, d’autres sosas passés rapidement dans la commune. Mais il me reste encore beaucoup de pistes à creuser, à commencer par celle des protestants, nombreux dans la paroisse, qui étaient baptisés au Temple de Sanvic.
Pour ne pas oublier que, la généalogie, c’est une chose, la géographie en est une autre.
Octeville est une ville côtière, mais du pays de Caux. En clair, c’est une ville sur une falaise.
La ferme aquacole d’Octeville un jour de tempête :