Le 19 juillet 1870, à cinq heures du matin, Prosper Gauthier, journalier à Mazère, commune de Nouan-le-Fuzelier, travaille dans les champs avec Léon Chenet, domestique de la ferme du Clos d’Issay. Ils sont interrompu par des cris venant du chemin de fer, tout proche. Un mécanicien, qui conduit une machine sans voiture se dirigeant sur Vierzon, appelle à l’aide. Il vient de renverser un homme qui se trouvait sur le passage du Clos d’Inet. Les deux hommes accourent et trouvent Etienne Vrillon, fermier à la ferme du Clos d’Issay, étendu sur le sol, la jambe droite broyée au-dessous du genou.
Il gardait les oies près de la ligne de chemin de fer, lorsque l’accident est arrivé. Il est conscient et souffre beaucoup, il se plaint de douleurs à la poitrine. La machine l’a “attrapé” et traîné sur plusieurs mètres.
Les trois hommes le transportent immédiatement chez lui, où sa fille, Sivine Vrillon femme Lemaire, vit également. Le docteur Chevalier, médecin à Lamotte-Beuvron, arrive très vite pour le soigner mais son état est grave et nécessite une amputation. Étienne n’est plus tout jeune, il a soixante-et-onze ans. Il est transporté à l’hôpital de Romorantin
Malheureusement, l’opération est très lourde pour un homme de cet âge. Etienne décède trois jours plus tard.