J’ouvre la fenêtre du 16 décembre sur les ancêtres casse-tête.
Lorsque nous commençons notre généalogie, nous savons d’où viennent nos parents et nos grands-parents. Le père alsacien a épousé la mère normande car ils se sont rencontrés sur leur lieu de travail, à Paris. Une fois ces régions situées, il y a peu de changement, surtout lorsque l’on atteint l’ancien régime.
Là, nous nous disons, “ça y est !!! je sais d’où je suis originaire” et nous dessinons la carte de France de l’implantation de nos racines en croyant dur comme fer que c’est fixé dans le marbre, ou plutôt, dans la terre.
Évidemment, nous coinçons parfois pour remonter certains ancêtres mais, ayant atteint le début du XVIIIe siècle, ce n’est pas trop grave. Nous finirons bien par trouver où cette satanée grand-mère Claire Gachet, est née. Sauf que….. si nous avions fait des recherches hors des sentiers battus, comme par exemple si nous avions consulté les registres de l’hôtel-dieu de Blois où est décédée Claire Gachet, le 31 mars 1734, nous aurions découvert qu’il était inutile de chercher sa naissance dans le Loir-et-Cher.
Nous aurions appris, outre son âge, 54 ans, et le fait qu’elle vivait dans la paroisse Saint Solenne de Blois depuis 15 ans, qu’elle était originaire de la paroisse de Saint Maximen de Thionville, diocèse de Metz !!!!
Ah, ces ancêtres qui ont la bougeotte !!!
