Une tranche de vie de Joséphine Latouche

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Savez-vous ce qu’est une tranche de vie ? C’est un épisode, un évènement, dans la vie de quelqu’un que l’on ne peut pas trouver en faisant simplement sa généalogie.

Cette tranche de vie peut être plus ou moins copieuse en fonction des documents qui vont alimenter sa reconstitution.

Que nous dit la “simple généalogie” ?

Joséphine Pélagie Latouche est la fille de François Gervais Latouche et Joséphine Noulin. Elle est née le 30 mars 1838 à Perigny et a épousé Constant Marie Rougeaux le 20 novembre 1859 à Perigny, à l’âge de vingt-et-un ans. Ses parents sont présents à son mariage. Son père décède le 1er avril 1869, à Perigny, âgé de cinquante-sept ans. Sa mère décède le 1er juillet 1881, à Périgny, âgée de soixante-quatorze ans. Joséphine Latouche décède à son tour, le 8 janvier 1882 à Perigny, âgée de quarante-trois ans.

Ici, je vais vous raconter une petite tranche de vie de Joséphine Latouche.

Le 1er mars 1852, Joséphine Latouche et sa mère, Joséphine Noulin, disparaissent de leur domicile, entre six et sept heures du soir. Toutes les recherches menées pour les retrouver sont infructueuses.

Un avis de Police, recherche dans l’intérêt des familles, est alors lancé au niveau de la préfecture.

Leur signalement est donné à tous les maires, toutes les gendarmeries, du département.

La mère est âgé de trente-trois ans, taille 1.45 m, cheveux et sourcils blonds, yeux bleus, menton rond, visage ovale et ayant un trou au bras par suite de maladie.

Elle porte au moment de sa disparition un corsage en drap noir, un jupon de flanelle bleue rayée, un tablier de cotonnade bleue, des bas de laine bleue, chaussée de sabots noirs et coiffée d’un bonnet de gaz ; elle porte un fichu de coton de couleur jaune.

Joséphine, la fille, est âgée de treize ans, mesure 1.34 m, a les cheveux et sourcils châtains, yeux roux, menton rond, nez retroussé et court, visage rond, teint pâle, une tache noire à la jambe.

Elle est coiffée d’une gauline, porte un justaucorps de coton bleu rayé, un tablier violet, des bas de laine bleue, des chaussons fourrés, des sabots noirs et de fausses manches violettes.

Rien n’est indiqué sur la cause de leur disparition mais elles ont été visiblement retrouvées puisqu’on les retrouve à Perigny pour leurs mariage et décès.

Extraordinaire tranche de vie qui, indépendamment de cet évènement familial de disparition, nous donne la description physique et vestimentaire de la mère et de la fille.

C’est plutôt sympa non ?

Christine LESCENE
Christine LESCENE

Généalogiste professionnelle depuis 1993 - formatrice en généalogie professionnelle depuis 1995 - Généa bloggeuse depuis 2008

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