Comme je le disais précédemment, depuis que je fais de la généalogie et surtout depuis que je suis généalogiste professionnelle, j’ai accumulé les données sous toutes leurs formes possibles.
Des blocs notes entiers, des cahiers et des négatifs photos (ça c’est pour l’âge de pierre), des pages d’acte, des fichiers gedcoms, des fichiers excel, des fichiers access (ça c’est pour l’âge de l’informatique) dans lesquels se trouvent des généalogies, complètes ou fragmentaires, des listes d’actes de naissance, baptême, mariage, décès et sépultures, des listes d’actes notariés, des revues, des articles de presse, des listes d’actes divers.
Comme je n’ai pas une mémoire phénoménale (vive l’ordinateur), je ne peux pas me souvenir de tout ce que j’ai et surtout où cela se trouve et sous quel forme !!!!
Dès que j’ai eu en main des outils performants en informatique, et surtout que j’ai trouvé ceux qui étaient le mieux adapté à mon activité, j’ai commencé une base de données (ou plutôt plusieurs bases de données) adaptée aux types de renseignements et de documents.
Maintenant, lorsque je fais une recherche, la saisie de tout ce que je trouve est faite directement dans la bonne base de données.
Oui, mais avant !!!!!
et oui, j’ai des dizaines de cahiers, de blocs non saisis ……………. pour l’instant.
Et aussi des actes “endormis”. Car lorsque je travaille au lecteur de microfilm, je ne copie pas uniquement l’acte qui m’intéresse mais toute la page, que je conserve soigneusement classée au bon endroit (le classeur de la commune). Mais hormis l’acte qui m’intéressais sur le moment, le reste n’a pas encore été dépouillé…… et j’ai des dizaines et des dizaines de pages d’actes à dépouiller !!!!
Je sais ce qui me reste à faire, si j’ai un peu de temps de libre ………………… saisir tout cela pour augmenter ma base de données.
Car c’est très important, pour un professionnel, sa base de données. C’est un outil de travaille indispensable, surtout lorsqu’on travaille sur une région en particulier ou un type de sujet précis. C’est aussi sa richesse.
Pour l’instant, ma base compte plus d’un million de fiches. Je devrais pouvoir rajouter au moins 25% avec tout ce qui n’a pas encore été saisi.
Bon, c’est pas tout ça, mais j’ai des trucs à faire…………… vous savez……………… retranscrire mes carnets dans ma base de donnée !!!!
Bonne soirée
petites questions
Il doit falloir un ordinateur puissant pour garder tous ces secrets d’archives ? et des sauvegardes sans faille ? Sais-tu par expérience, quelle probabilité il y a pour qu’une meme page de microfilm photocopiée conservée, soit réutilisée pour une autre recherche ?
une page microfilmée
difficile de répondre à cette question. Sachant qu’il peut y avoir entre un et 10 actes sur une seule page de registre paroissial, concernant des familles différentes et multiplié par le nombre potentiel de descendants de ces familles………. ça peut faire beaucoup. Mais il n’y pas uniquement l’aspect “réutilisation” pour une autre recherche. Il y a aussi l’aspect analyse de chacun de ses actes, qui apporte une compréhension sur le mode de vie de l’époque, les moeurs, les professions, les prénoms, les âges de décès……… Un acte pris seul apporte des renseignements. L’analyse de cet acte combinée avec celles d’autres actes apporte une dimension différente à la recherche : ce n’est plus quelques bribes du passé qui apparaissent, mais des scènes plus complètes. La sépulture d’un bébé de quelques semaines ne semble rien apporter en elle-même, si ce n’est une perte pour un couple, une famille. Remis dans le contexte de l’époque, avec les autres décès éventuels d’enfants du même âge, au même endroit et à la même époque, cela raconte autre chose. Peut-être une épidémie, peut-être une mauvaise sage-femme, une période de disette ou tout simplement une femme qui physiologiquement ne donnait pas naissance à des enfants suffisamment fort pour survivre dans leur époque. Pour répondre à ces questions, il faut avoir suffisamment de matière à analyser. D’où l’importance de compléter toujours et encore la base de données.