Second siège de Paris :
Dans la Commune, le jeu des chaises musicales continue. Alfred Edouard Billioray, vingt-neuf ans, remplace Louis Charles Delescluze, soixante-et-un ans, au Comité de salut public.
Dans le journal, « la justice », Auguste Vermorel dénonce la trahison des idéaux de la commune, le huis clos des délibérations, la censure de la presse, la formation d’une bureaucratie irresponsable et corrompue, et ainsi de suite. On ne peut pourtant pas qualifier Auguste Vermorel de pro-versaillais. Il croit en les idéaux de la commune, mais vomit ses excès, et combat la censure de la presse. Les nobles idéaux de la commune se fracassent sur les ambitions des uns et des autres et le sang continue de couler.
Au 91e de ligne, Alexandre Gaston est grièvement blessé à la jambe droite par un coup de feu. Joseph Lagarde, du 2e zouaves, a le bras droit fracturé par un coup de feu.
Au fort de Vanves, Etienne Joulin, de Bué, Cher, soldat au 85e de ligne, est touché à la poitrine par un coup de feu. Mathieu Mahéo, soldat au 14e de ligne, a le pied droit fracturé par un coup de feu.
En Algérie, le capitaine Sage, du 1er régiment de zouaves, est blessé lors de l’affaire du camp de Tizi-Ouzou.
A Mayence, en captivité, Nicolas François de Vandières, Meurthe, soldat au 18e de ligne et Ben Amar Madela, d’Oran, soldat au 2e tirailleurs, décèdent de pneumonie.
