15 Février 1871 – L’armistice est prorogé

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Le voyage est douloureux pour Léon de Maricourt et Julien de Saint-Venant, toujours à la recherche du 75e mobile.

Dans le train qui les emmène à Limoges, les commentaires fusent contre les militaires qui sont tous des lâches, les officiers, tous des traitres. La vision de gardes mobilisés (et non mobiles) ivres morts n’améliore pas leur humeur.

Arrivés à Limoges, ils apprennent que le 16e corps est dans le Poitou. Le lendemain, ils partent pour Poitiers où ils trouvent enfin leur corps d’armée, mais toujours pas leur régiment.

Pendant ce temps, celui-ci, le 75e mobiles, et le 33e, quittent Montreuil-Belfroi pour Angers, neuf km plus loin, une bien courte marche pour ces hommes désormais habitués à bien plus.

Dans le Loir-et-Cher, le département est imposé d’une contribution de quatre millions par l’occupant.

Le canton de Vendôme doit payer 365 000 francs. En plus, chaque jour, pour chaque soldat allemand, il faut fournir cinq cents grammes de viande et un kg de pain.

L’armistice est prorogé jusqu’au 26 février.

Christine LESCENE
Christine LESCENE

Généalogiste professionnelle depuis 1993 - formatrice en généalogie professionnelle depuis 1995 - Généa bloggeuse depuis 2008

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