Les actes sont des preuves, les preuves que certains évènements ont eu lieu. Il arrive que des actes soient erronés, et qu’il faille les annuler, pour le meilleur parfois.
Le 29 octobre 1870, l’acte de décès de Jean Gohier a été dressé, à la mairie de Vendôme, dans le Loir et Cher.
Agé de 25 ans, il était garde mobile premier bataillon 3e compagnie des Mobiles de la Mayenne. Comme beaucoup de ses compagnons d’arme, il est venu dans le Loir et Cher combattre les Prussien et il y est décédé……………………….. quoique
Le 23 février 1876, un jugement du tribunal sur requête, annule l’acte de décès !!!! Pourquoi ?
Tout simplement parce que Jean Gohier n’est pas mort !!! Au lieu de sortir mort de l’hospice de Vendôme, il en est sorti vivant !!! vivant et guéri !!! et muni d’une feuille de route délivrée par le capitaine commandant la première compagnie du premier bataillon des mobiles de la Mayenne.
Et comme bonne preuve supplémentaire, le juge de paix de Grez en Bouère, a vu ce jeune homme de ses propres yeux et que les parents Jean Gohier et Renée Godinier sont toujours vivants et peuvent témoigner de l’identité de leur fils.
Voilà une histoire qui se termine bien et il y en a si peu en temps de guerre.
L’acte de décès est donc annulé car contraire à la vérité (on n’en voit pas souvent des comme ça !!!)
Maintenant, je me demande où l’erreur a été commise ? Sur la feuille de sortie où au lieu de marquer guéri on a marqué décédé ? Ou sur la feuille d’un autre soldat qui lui est réellement décédé et que l’on a déclaré guéri ?
A suivre……………..
c’est indiscret la généalogie ; çà plonge dans la vie et la mort sans préambule…çà ne doit pas toujours etre facile de se désencombrer l’esprit de tout çà..
c’est un travail d’enquête, la généalogie. Et dans une enquête, on cherche tout ce qui peut aider à comprendre une personne, un évènement, une époque. Le juste milieu entre le recul qui permet de travailler sans trop s’impliquer et la nécessaire implication pour mieux comprendre, c’est un équilibre.
Un peu hors sujet mai çà a fait “Tilt !” dans ma tête, comme une alarme. Il faut dire que les ancêtres de mon épouse sont du Vendômois (elle aussi d’ailleurs) mais surtout, parmi eux, il y a des Jean GOYER/GOHIER et des Renée GODINIER/GAUDINIE. Et ils venaient de la Sarthe, en limite de la Mayenne ! Bon, c’était plutôt au XVIIIème et je n’ai pas de couple Jean GOHIER x Renée GODINIER. Il faudrait que je creuse un peu du côté des descendants dans la branche GOHIER/GOYER. Merci pour ce travail d’histoire (même si ce n’est l’Histoire).
Bonjour, il y a peu de différence entre “guéri et péri” mauvaise interprétation orthographique peut être ??