Lorsque l’on farfouille dans les archives, on trouve des détails très intéressants mais parfois un peu hermétiques à expliquer.
Le langage a changé, le vocabulaire a changé et l’évolution des deux nous donne des faux amis parfois perturbants.
C’est le cas du lieu d’élection.
Farfouillant les archives de la guerre, c’est souvent que l’on trouve la note “amputé au lieu d’élection” !!!
Une fois éliminé le fait que l’amputation ait lieu dans un bureau de vote, cela laisse quand même perplexe.
Hypothèse : le lieu d’élection est le lieu où la blessure a été faite……….. le champ de bataille ? la première ambulance trouvée ? par opposition aux amputations faites au calme, dans un hôpital à l’arrière, sans urgence totale…….. un peu tiré par les cheveux !!!
Et bien non, ce n’est pas la bonne solution……………. le lieu d’élection pour une amputation est le tiers supérieur de la jambe !!!
On apprend ainsi que, quelque soit l’endroit de la blessure sur la jambe, l’amputation avait lieu……….. au lieu d’élection soit au tiers supérieur de la jambe.
Il fallait éviter que “l’affection morbide” remonte plus haut et amputer loin de la plaie semblait nécessaire…………. avec une forte mortalité.
Les progrès de la chirurgie, grâce notamment aux guerres, va permettre l’amputation de la jambe plus basse que le tiers supérieur de la cuisse.
La matière ne manque pas et les statistiques non plus en temps de guerre.
Mais ce n’est quand même pas clair. Sur un ouvrage, je lis que le lieu d’élection est cinq doigts au-dessus du genou. Dans d’autres, on parle de lieu choisi le plus approprié sauf que………. le lieu d’élection est controversé et certains préconisent d’autres lieu…..
Donc le lieu d’élection………… et si un médecin me lit, j’aimerai qu’il confirme ou infirme, est l’endroit “choisi” pour pratiquer l’opération suivant les critères de son époque. Pour la jambe, le tiers supérieur.
Pas simple tout ça……….. et pourquoi ? Pour savoir ce qu’il restait de la jambe de l’arrière-arrière-grand-père !! et ça, c’est important.