J’ouvre la fenêtre du 8 décembre sur un gendarme blessé dans l’exercice de son service.
Saint-Viatre, Loir-et-Cher, le 11 août 1890, minuit vingt, les gendarmes Ferrand et Desmones, revenant de Chaumont-sur-Tharonne, à trois kilomètres de la commune, rencontrent une voiture non éclairée.
Ils interpellent le conducteur qui reconnaît être en contravention et donne un nom ….. un faux nom.
Au moment où le gendarme Ferrand craque une allumette pour vérifier sa déclaration, le conducteur se lève, attrape son fouet par le petit bout et frappe avec force son cheval et le gendarme Ferrand.
Celui-ci, qui tenait le brancard, arrive à saisir la bride du cheval mais le conducteur continue à le frapper à coups de manche de fouet. Le cheval va de plus en plus vite et le gendarme finit par lâcher pris,e après avoir été traîné sur plus de cinquante mètres. Il est violemment projeté au sol et souffre de blessures nombreuses, mais heureusement, pas trop graves. Il a de nombreuses et larges plaies sur le côté droit de la figure.
Le médecin indique qu’il lui faudra bien quinze jours pour se rétablir, s’il reste chez lui.
Le conducteur est arrêté dans la matinée, il s’agit de Bondon, domestique à Chaumont.