1J1Collateral m’a branché sur Pierre Jean Baptiste Hardy, fils de mes sosas 102 et 103. Nous sommes dimanche, je décide de vérifier ma branche Hardy et me voilà partie à la recherche des actes manquants, surtout des collatéraux. J’arrive au couple François Hardy et Marguerite Rousselin, mes sosas 408 et 409 à Emalleville, en Seine-Maritime. La paroisse a été rattachée à celle de Saint-Sauveur-la-Campagne pour devenir Saint-Sauveur-d’Emalleville.
Il me manque tous les actes donc, je vais les chercher. François et Marguerite se sont mariés le 5 février 1725 et évidemment, l’acte n’est pas en ligne, pas plus que l’acte de baptême de leur fils, Nicolas, mon 204. Ils ne sont pas aux AD mais doivent être en mairie car j’ai les dates grâce au GGHSM. A défaut, je vais chercher ceux des frères et soeurs de Nicolas et plus si affinité.
Je trouve dans l’ordre : Nicolas, 19 avril 1728 (acte manquant), Marie Madeleine, 12 juin 1731 (acte manquant), François Nicolas, le 10 avril 1734, Pierre Jean, 27 novembre 1736, Marie Anne, 19 février 1740 et décédée le 31 août de la même année, et Marie, le 22 mai 1742. Jusque là, tout va bien.
Je vérifie le décès de Marguerite Rousselin, le 27 mars 1765 et j’y apprends, avec les témoins que Jean Hardy, son fils aîné, journalier en la paroisse d’Hermerville, et Nicolas Hardy, son fils puiné, journalier en la paroisse d’Angerville l’Orcher sont présents.
Là, j’ai un problème : pour moi, c’était Nicolas, le fils aîné. Soit c’est Pierre Jean et le curé s’est trompé d’ordre, soit il me manque un fils, Jean, à mettre entre 1725 et 1728. Si c’est le cas, Nicolas passe du statut d’aîné à puiné.
En tournant la page (virtuellement), je trouve le mariage de Pierre, le 8 octobre 1765, avec Marguerite Sery. Pour moi, il s’agit de Pierre Jean. Et là, sont présents, Jean Hardy, couvreur en chaume à Germeville, son frère aîné. Il s’agit du fameux Jean inconnu et aîné.
Le même mois, le 22 octobre, le père, François Hardy, soixante-trois ans, se remarie, avec Marie Anne Rose. Les témoins sont Jean Hardy, couvreur en chaume demeurant à Germeville, fils aîné de l’époux, de Pierre Hardy, journalier, demeurant à Ecuquetot, fils puiné de l’époux, de Pierre Lemonnier, laboureur audit Criquetot, gendre de l’époux. J’ai raté un mariage !!
C’est reparti dans le passé pour trouver le mariage d’une Hardy avec un Pierre Lemonnier. Je le trouve en 1760 : Marie Madeleine a épouse Pierre Lemonnier, le 4 novembre 1760. Est présents Pierre Hardy, frère puîné, batteur en grange. Puiné, vient après Marie Madeleine, tout est conforme.
Le 18 novembre 1760, un autre fils s’est marié, François a épousé Marie Madeleine Julien. Il est fils puîné. Sont présents, Jean Hardy, couvreur en chaume à Germeville, frère aîné, et Nicolas Hardy, batteur en grange à Angerville l’Orcher, frère aîné. L’ordre est toujours bon.
Le mariage de Nicolas, mon 204, ne m’apporte rien de plus. Il me manque, s’ils existent, deux mariages, celui de Jean, l’aîné inconnu, et de Marie, la petite dernière. Un petit tour sur généanet (merci Daniel Heuzé) et je complète la fratrie avec le mariage de Jean, toujours à Emalleville, le 17 octobre 1752.
Les découvertes du jour vont s’arrêter là, mais de puîné en puîné, d’aîné en puîné et d’aîné en aîné, j’ai retrouvé un manquant, Jean.
Tout compte fait, il me plait bien ce challenge #1J1Collateral.