Lorsque Charles Marie Louis Delagrange, adjoint au maire de la mairie de Crouy sur Cosson, rédige l’acte de décès de sa concitoyenne, Henriette Sophie Communeau, il n’imaginait surement pas ce qui suivrait.
L’asile d’aliénés où elle était internée et décédée avait bien déclaré son décès dans la ville de Blois et le maire de celle-ci avait, conformément à la loi, transmit son acte à son collègue de Crouy sur Cosson, dernier domicile connu d’Henriette Communeau veuve Badaire.
Mais voilà, les employés de l’asile se sont trompés. C’est une autre femme qui est morte. Henriette est toujours vivante………………. c’est Renée Robidas, femme de Louis Simon Badel, qui est décédée.
Pire même, l’erreur s’est reproduite le même jour, dans le même asile où Clarisse Marguerite Lussac a été déclarée morte à la place de Adélaïde Charlotte Barbier.
Heureusement, le directeur de l’établissement s’est rendu compte de l’erreur mais trop tard pour l’état civil. Il devra passer par le tribunal pour faire rectifier cet embrouillamini.