Toute l’année, au hasard des recherches, des idées viennent sur des choses à faire : de nouveaux produits à proposer, de nouvelles recherches à approfondir, un besoin de se former sur un sujet mal maîtrisé…. mais le travail fait que l’on n’a pas le temps de se poser et ces idées sont stockées dans un coin du cerveau.
Et voilà l’été………… tout est plus calme, même nous. Le soleil est là (normalement) et ce bouillon de culture qui mijotait dans la tête va pouvoir s’exprimer.
L’été, c’est le temps pour ça : ranger et trier ses archives, classer ses dossiers papiers ou internet, et préparer la rentrée.
C’est aussi le temps des bilans, des constats sur ce premier semestre passé pour continuer dans la lancée ou préparer un changement de direction.
C’est le moment de ressortir ces idées qui nous semblaient géniales et de les mettre sur le plan de travail.
C’est le moment de revoir son site internet, changer de vitrine, dépoussiérer ses étagères, donner un coup de propre, de jeune et de modernité.
C’est le moment d’avoir de nouveaux projets, pour qu’à la rentrée, comme l’écolier que vous avez été, vous soyez gonflé à bloc et prêt à en découdre, non pas avec l’algèbre et la grammaire mais avec le monde (le monde de la généalogie, le monde du travail, le monde des clients potentiels……)
Alors ces idées géniales ? avec le recul, sont-elles toujours aussi géniales ?
Pour le savoir, il va falloir les tester, les expérimenter, en calculer le potentiel, la pérennité, la concurrence possible, la charge de travail supplémentaire et définir des objectifs.
Difficile lorsque l’on est seul car nous n’avons aucun recul sur notre propre travail. Comment être sûr que ces nouveaux projets ont une réelle chance d’aboutir ou qu’ils ne sont pas des voies de garages ? Comment être certain que nous ne nous enferrons pas dans des illusions ?
En vingt-trois ans d’exercices, des projets, j’en ai eu………… beaucoup……….. et beaucoup sont restés dans les tiroirs de mon cerveau, n’ayant pas résisté à l’examen au microscope de l’été.
D’autres ont été tentés, sans succès, faute du recul nécessaire et du regard critique des autres.
Et certains ont fonctionné.
Un conseil ? Ne restez pas seul face à ces choix. Si vous êtes effectivement seuls à travailler, gérer votre étude et vos projets, le regard critique de l’autre est nécessaire.
Quel autre ? vos proches s’ils sont réceptifs, des collègues en qui vous avez toute confiance, un réseau de connaissance.
Bien sur, vous ne poserez pas les mêmes questions, vous ne montrerez pas les mêmes projets suivant le “statut” de l’autre, mais soyez-en sur, l’autre vous fera avancer.
C’est bien vrai ! Mais les projets que nous pouvons avoir sont notre avenir ! Et l’union fait la force.. Donc, réunissons-nous pour mieux avancer !