Aujourd’hui, je suis sortie faire mon plein du mois : plein du garde-manger, pas de la voiture. J’ai soigneusement fait ma liste, choisi l’heure et le lieu et hop……….. je suis sortie, avec mon attestation toute prête. Ne riez pas, j’ai dû la réimprimer, j’avais écrit 1864 comme date de naissance !!! A trop vivre dans le passé, je m’y perds.
J’avais été briffée par le seul membre de la maison qui sort tous les jours, pour aller travailler. Effectivement, il n’y avait pas grand monde dans la grande surface et les rayons étaient bien approvisionnés, excepté les oeufs, le gruyère râpé (plus un gramme) et les pâtes. Je crois que beaucoup de monde mange des gratins de pâtes aux oeufs en ce moment.
La majorité des personnes étaient seules et respectaient bien les règles du confinement, sauf au détour d’un rayon, lorsque j’ai croisé Papa, Maman et les deux gosses, gambadant comme s’ils étaient en vacances. Je leur décerne la palme de la connerie du jour.
Sinon, c’était très bizarre : un temps magnifique, peu de circulation : ma ville au mois d’août.
Je suis parée pour plusieurs semaines (le placard de Mamy est plein de friandises et de gâteaux, celui des toutous aussi, entre autres choses) et je peux donc recommencer à classer mes archives.
Petit coup de fil d’une collègue, qui n’a plus le temps de faire de la généalogie, un comble. Avec trois enfants donc trois jours de classe en un à faire, elle est au bord de l’implosion. Tiens bon Marine, tu la reverras, la généalogie, un jour, peut-être.
Dans la série des trucs étranges qui arrivent, cette nuit, il a neigé à Blois. Cela n’a pas tenu, et vu le vent glacial qui souffle, les pauvres flocons n’avaient aucune chance de survie.
Trêve de bavardage, le confinement continue, la puce à l’oreille aussi.
Voici “la puce à l’oreille” trouvée dans l’acte de décès de François Rottier :
Je ne le dirai jamais assez : allez voir plus loin que l’évidence, cherchez vos “puces à l’oreille”.
