Pour la quatrième semaine du mois Geneatech, le sujet est « l’outil, l’application, matériel, logiciel, dont vous ne pourriez plus vous passer pour votre généalogie ».
C’est une question à la fois difficile et facile. Difficile s’il ne faut en choisir qu’un, facile si je fractionne le sujet.
Pour la généalogie pure, l’outil dont je ne pourrais plus me passer aujourd’hui est le logiciel de généalogie.
Pour la petite histoire, lorsque j’ai débuté, du temps des dinosaures, il n’y avait pas de logiciel de généalogie. J’étais sur Mac, et je devais dessiner mes arbres avec un logiciel de dessin, remplir les cases une à une. Pour le reste, j’utilisais un bon vieux tableur nommé Excel. Alors oui, on peut travailler sans logiciel de généalogie, mais qu’est-ce que l’on perd comme temps et comme informations.
Lorsque j’ai pu accéder à un logiciel de généalogie, il n’y avait que Heredis qui fonctionnait sur Mac. Je ne l’ai jamais regretté. J’avoue prendre chaque modif, acheter chaque nouvelle version, à chaque sortie. Lorsque je suis passé au PC, j’ai continué avec le même logiciel, un vieux compagnon qui s’offre un petit lifting tous les ans.
Evidemment, il n’est pas parfait, et j’attends toujours l’amélioration qui changera tout : la prise en compte de la profession dans l’évènement, parce que la profession change tout au long de la vie, avance et recule, parfois même dans l’année. J’ai un ancêtre qui est pêcheur ou cultivateur lors des déclarations de naissance de ses enfants, en fonction du mois de l’année.
Mais je suis optimiste, cela viendra bien un jour !!!
Evidemment, j’ai une utilisation très poussée du logiciel, même s’il y a des fonctions que je n’utilise jamais. Je l’utilise en réalité comme une base de données, ou plutôt des bases de données puisque j’ai une infinité de fichiers : un pour ma famille, un par client, ou article de blog ou etc. et un centralisateur qui cumule près de 500 000 personnes et le logiciel fonctionne toujours.
Impossible aujourd’hui de retourner au temps des dinosaures, j’aime trop ce progrès.
Pour le reste, l’outil indispensable est l’appareil photo numérique. Adieu l’argentique, les photos floues, le minimum vital photographié et le reste recopié à la main. Bonjour les milliers de photos qui remplissent ma bibliothèque personnelle d’archives diverses et variées. Et après être passée au numérique (et au mal de dos à photographier des centaines de pages debout), je suis passée au clic-archives et au confort maximum.
Après, il y a plein de petit plus utiles et agréables : Snagit pour capturer mes images et faire joujou avec, ACDSee pour travailler, classer, ordonner mes photos, Nimègue pour cumuler les bases et les envoyer sur le net (merci aussi Expoacte), qui sont les principaux logiciels que j’utilise.
J’avoue être jalouse des généalogistes qui débutent aujourd’hui, avec le matériel moderne. Qu’est-ce que j’aurais pu faire toutes ces années si j’avais eu les mêmes outils !!
Alors merci à Heredis pour toutes ces années de travail. Surtout n’arrêtez pas (et n’oubliez pas, les professions liées aux évènements).
PS : Geneatique et les autres, je suis désolée, je suis fidèle à mes premières amours, mais je vous mets dans le panier des indispensables.
