Le printemps est bientôt là, sur le calendrier…………….. et il est déjà là, dehors !!! alors c’est le moment du grand ménage et du grand rangement et du méga classement vertical après numérisation bien sur.
Depuis 1993, les dossiers s’accumulent et prennent de la place. Il est temps de dire au revoir à certains d’entre eux. Et voilà que je tombe sur des “campagnes publicitaires” oubliées. Des campagnes catastrophiques bien sur. Exactement trois campagnes ratées.
La première, c’était une pub dans les annuaires téléphoniques. Un carnet de chèques cadeaux devait être distribué avec les annuaires en papier, le fameux bottin téléphonique. J’offrais une recherche d’acte gratuite en échange du chèque cadeau. Malheureusement, les chéquiers cadeaux ont été distribués avec un mois de retard et les dates indiquées étaient déjà périmées lorsque les éventuels futurs clients les ont eu en main !!! J’ai eu trois demandes………………… les chéquiers périmés ont du aterrir à la poubelle sans même être feuilletés !!
La seconde, c’était une pub dans la revue “France Catholique”. Une publicité normale comme j’ai pu en passer dans d’autres revues. Mais le résultat n’a pas été vraiment celui attendu. J’ai reçu beaucoup de courriers à la suite de cette publicité, de toute la planète. J’en reçois encore, preuve que la revue est lue et conservée !!! Mais les courriers avaient une teneur bien différente de celle que j’espérais : des demandes d’aide pour financer tel ou tel hôpital de brousse, l’éducation d’enfants d’Afrique ou d’Asie, la reconstruction de monastère ou de couvents……………. des demandes d’argent bien sur.
La troisième était plus réfléchie, plus construite. Elle avait été pesée et sous pesée, d’autant plus qu’elle n’engageait pas que moi, j’avais réussi à embarquer un collègue dans l’aventure. Il s’agissait de proposer un produit “cadeau de mariage” et la campagne publicitaire était dans une revue de Mariage, le genre de revue que l’on feuillette et refeuillette à l’affut de l’idée originale, que l’on trouve dans les boutiques spécialisées ou chez son coiffeur ou que l’on achète en vue de son propre mariage. Une belle revue en papier glacée avec une belle pub à l’avenant évidemment. Tout aurait du être parfait……………… mais s’était sans compter avec la grande grève de 1995, juste avant les fêtes de fin d’années. Ceux qui l’ont subie s’en souviennent encore : plus de courrier ni entrant, ni sortant, pas de distribution de revues non plus, pendant des semaines. Et à l’époque, pas d’internet pour passer outre le courrier papier. La revue aurait du être distribuée en plein pendant la grève…………….. alors devinez…..pas de distribution, pas de lecteur !!! j’en ris aujourd’hui mais à l’époque, le rire était plus grinçant.
Évidemment, à chaque fois, à chaque campagne, la claque financière était cuisante et il fallait de long mois pour se relever avant d’essayer autre chose. Encore fallait-il en avoir encore l’envie d’oser !!!
Heureusement, aujourd’hui, nous avons internet alors je ne dirai surtout pas “c’était le bon vieux temps”.