Sans les mains – épisode 7

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Avant d’attaquer les notaires, je m’acharne à trouver la déclaration de succession de Pierre Adam et c’est bien sur le canton de Vendôme que je la trouve.

Pierre est décédé à Saint-Ouen, le 11 septembre 1875 et son fils Michel est son seul héritier. En fait, il a deux déclarations de succession (le 29 mai 1876 et le 29 juin 1878) mais faute de temps, je ne prends que la première (on verra plus tard pour la seconde).

Petit clin d’oeil : en consultant les tables, je trouve la DS d’une Marie Madeleine Adam décédée à Saint-Firmin-des-Prés….. mais ce n’est pas la nôtre.

Pas de mention d’une séparation d’avec sa femme et seulement 119 francs de meubles de la communauté légale dont la moitié pour la succession. Par contre, ce qui est intéressant, ce sont les biens propres à Pierre : une maison à Saint-Ouen au Poirier comprenant écurie, grange, des vignes au Haut Poirier et Pont Robert, des terres au même lieu et à Sablonnière d’un capital de 1 331.25 francs.

Pas d’autre renseignement pour l’instant pour remonter l’ascendance de Pierre. Je vais donc m’attaquer à celle de Marie Madeleine par les notaires.

Première étape, le testament de Marie Madeleine.

Passé le 11 février 1882 devant maître Godin, en présence de quatre témoins non membres de la famille, il est simple et clair.

Marie Madeleine est malade et en reconnaissance des soins que lui apporte son fils Jean Auguste Bourdet-David, garde-champêtre de la commune, elle lui lègue tous les objets mobiliers et effets qui lui appartiennent. Le testament est rédigé dans sa chambre, Marie Madeleine couchée dans un lit placé au fond de la chambre, en face de la porte d’entrée.

En farfouillant dans la liasse, je trouve d’autres actes Adam.

Une quittance du 11 février 1882 de Marie Madeleine à son fils Michel, cultivateur à Poirier, pour la somme de 50 francs sur le prix de l’adjudication de diverses parcelles de terre à Saint-Ouen (pour 489 francs) le 13 février 1876 (maître Thoraux à Vendôme).

Une autre quittance du 13 février 1882, de Marie Madeleine à son fils Louis Vincent, journalier à la Haye des champs commune de Saint-Firmin-des-prés, la somme de 3144.85 francs pour l’adjudication du 28 janvier 1866 d’une maison au même lieu, devant maître Foucher à Pezou et une somme touchée pour elle par son fils.

Une convention du 11 février 1882 entre Jean Auguste Bourdet époux David et sa mère dans laquelle il s’engage pour trois années commencées le 5 novembre 1881 à héberger sa mère, dont le dernier domicilie est le désert à Lisle chez le sieur Bourdet-Borde, son fils. Il s’oblige à la loger, chauffer, nourrir, éclairer, blanchir et soigner pendant trois ans. De payer les médecins, chirurgiens et médicaments que “sa malheureuse position” pourrait réclamer. Cette convention est faite pour la somme de 600 francs (200 francs annuels).

Rien de neuf sur l’ascendance mais des renseignements intéressants sur la famille. Suite notariée demain.

Christine LESCENE
Christine LESCENE

Généalogiste professionnelle depuis 1993 - formatrice en généalogie professionnelle depuis 1995 - Généa bloggeuse depuis 2008

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