Les départs en vacances – nostalgie

Nous sommes le premier samedi de juillet, c’est le départ en vacances des juilletistes et je m’étonne de trouver les routes vides. Tout le monde prend l’autoroute aujourd’hui et contourne les villes.

Dans les années 70-80, les nationales étaient surchargées de voitures attelées à des caravanes ou des remorques ou avec des galeries de toit encombrées de bagages.

Regarder ces embouteillages monstrueux traverser la ville dans la chaleur estivale faisait partie du cérémonial des vacances. Des grandes vacances.

Petit quart d’heure nostalgique.

Je me rappelle la semaine précédent le départ avec la caravane qu’il fallait aérer, nettoyer puis charger avec la précision de tétris pour que tout y rentre.

Les toiles de tente et l’auvent que l’on déballait dans la cour pour les aérer, réparer, compter les sardines qui bizarrement disparaissaient chaque année.

Et tout le matériel de camping à contrôler, remplacer éventuellement…………. un travail pour les hommes bien sûr.

Les femmes, elles, enfin surtout Maman, s’occupaient de tout le reste : les valises à faire, laver et repasser les vêtements à emmener, la vaisselle à préparer, les courses à faire……….. pour huit bien sûr. Et surtout ne rien oublier.

Et le temps du chargement dans la caravane : il fallait que tout rentre et d’une manière quasi militaire ………… le boulot de Papa.

Et enfin le jour du départ……….. tout le monde dans la voiture, les parents devant, les six gosses derrière et le chien dans le coffre.

Ah oui, le chien !!! le seul à être malade en voiture et qui devait prendre ses cachets !!!

Tout un cérémonial annonçant les grandes vacances, le départ vers la mer et l’insouciance de l’été………. pour les enfants.

1969 -les vacances red

Et la route……….. par les nationales et départementales avec la traversée des villes petites et grandes, avec les bouchons, avec les étapes pour manger (sur le bord de la route), faire boire le chien, les pauses pipi dans les orties (pas d’aires de services climatisées), direction la Bretagne.

Et là, les bretons me pardonneront ces clichés, surtout si cela leur rappel des souvenirs mais les trois signes qui pour nous, enfants, nous indiquaient que l’arrivée était proche : les hortensias le long des murs, les maisons en granit et le fumier dans la cour des fermes.

Et enfin la mer.

C’est ça le bon vieux temps………….. pas le camping et la route et … non, le bon vieux temps c’est le temps de l’enfance et il ne dure pas longtemps.

 

Christine LESCENE
Christine LESCENE

Généalogiste professionnelle depuis 1993 - formatrice en généalogie professionnelle depuis 1995 - Généa bloggeuse depuis 2008

Articles: 1379

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *