Ils ont marqué l’imaginaire et la mémoire aussi.
Il y eut les
grognards de napoléon…………………..il y eut la
Crimée…………..il y eut les
mobiles……………………………il y eut les poilus.
En
ce 11 novembre, nous honorons la mémoire des
derniers…………………… mais jamais nous n’honorons la mémoire
des autres
Alors aujourd’hui, je vais penser aussi à eux.
Etienne
Couffrant avait 32 ans lorsqu’il mourut à Danzig, le 20 avril 1809.
Voltigeur au 105e régiment d’infanterie de Ligneil, il est décédé de la
vérole et son décès ne fut signalé dans sa mairie d’origine que le 30
décembre 1811
André
Belton est grenadier au 19e régiment d’infanterie lorsqu’il meurt
étouffé par des terres déplacées par suite de l’explosion d’une mine
russe à la tranchée devant Sébastopol le 25 avril 1855
Le
huit décembre 1870, à Mulsans, un jeune homme se disant malade est
entré à la ferme de la Fordiere portant l’uniforme de garde mobile, il
demande à passer la nuit ne pouvant plus rester dans la voiture
d’ambulance qui le conduisait à Blois.
Le lendemain matin il a été trouvé mort dans son lit. On a constaté qu’il avait été blessé par
une balle restée encore à l’intérieur du corps.
Son acte de décès porte la mention : Inconnu
Isidore
Albert Alleron est décédé le 15 mai 1918 après la chute de son avion.
Il bénéficie de la mention spéciale “Mort pour la France”. Mais avant
cette fin tragique, il aura traversé toute la guerre, incorporé le 4
septembre 1914, à 20 ans
Voilà, quatre morts parmi des millions : alors ne les oublions pas