Bilan des challenges #1J1Ancetre et #1J1Collatéral pour le mois de janvier
Le second challenge a débuté plus tard, mais le premier a commencé très fort puis qu’il est peut-être faux.
#1J1Ancetre 1er janvier 1744, Plougrescant, décès de Jeanne Le Penven, 80 ans, mon sosa 655, inhumée dans l’église.
Si j’avais bien le décès de Jeanne, je n’avais, ni son mariage avec François Fourment, ni sa naissance, ni même la naissance de tous ses enfants. J’en avais six mais uniquement trois dates de baptême. Je me suis donc attelée à la tâche, pour découvrir, qu’en fait, Jeanne Le Penven n’est peut-être pas mon ancêtre.
Repartons de mon ancêtre certaine, Anne Fourment, sosa 327. Femme de François Le Noan, elle a huit enfants identifiés, dont l’aîné, Jeanne, naît le 9 février 1726, à Plougrescant.
Anne Fourmant est décédée le 2 octobre 1770, dans la même paroisse où sont nés tous ses enfants, à l’âge de soixante-quinze ans. Elle serait née vers 1695.
Il n’y a aucune naissance d’enfant d’Anne Fourment et François Le Noan avant 1726, et pas de mariage. Je trouve, par contre, un mariage de François Le Noan, avec Jeanne Le Contellec, le 15 juillet 1717, toujours à Plougrescant, avec des naissances d’enfants, de 1719 à 1723. Le décès de François Le Noan me confirme qu’il s’agit bien de mon ancêtre, son fils, Roland, né de Jeanne Le Contellec, et sa femme, Anne Fourment, assistent à son enterrement. J’ai bien la filiation de François.
Pour Anne, je ne trouve rien. Elle a épousé François entre 1723 (naissance du dernier enfant trouvé de Jeanne Le Contellec) et 1726 (naissance de son premier enfant). Je ne trouve pas non plus le décès de Jeanne Le Contellec. Evidemment, en regardant de plus près la paroisse de Plougrescant, il y a une lacune de février 1724 à janvier 1726. Le décès de l’une et le mariage de l’autre se sont probablement produits durant cette période.
Je continue mes recherches sur la paroisse de Plougrescant, plus loin dans le passé, et je trouve un couple : François Fourment et Jeanne Le Penven, qui ont des enfants et auxquels j’avais attribué la naissance d’Anne, ma sosa 327.
En y regardant de plus près, j’ai le baptême de cinq enfants : Françoise, le 20 janvier 1693, Thomas, le 28 février 1694, Pierre, 5 septembre 1695 et Guillaume, 29 janvier 1698, ainsi que le mariage de Marie, le 16 juillet 1722 et dont l’âge au décès situe sa naissance vers 1693. Je ne trouve pas le mariage des parents. Devinez quoi : il y a une lacune en 1691-1692.
Supposons que le mariage et la naissance de Marie aient eu lieu durant cette lacune, Anne, née vers 1695 devrait être trouvée. Mais il n’y a aucune naissance d’Anne Fourment entre les naissances de Pierre et de Guillaume.
Mieux, ou pire, tout dépend du point de vue, Guillaume et Pierre sont présents dans de nombreux actes de leurs sœurs, Marie et Françoise (mariage, décès…) et au décès des parents, mais pas Anne, ni son mari. Ce n’est pas très probant puisqu’ils se sont tous mariés avant 1723, excepté Guillaume dont je n’ai pas encore trouvé de mariage ; mais au décès de Jeanne Le Penven, ni Anne, ni François Le Noan, son mari, ne sont présents, alors qu’ils vivent dans la paroisse.
Evidemment, Jeanne Le Penven aurait pu aller accoucher exceptionnellement dans une autre paroisse entre 1696 et 1698, mais je n’ai pour l’heure rien trouvé.
Par contre, dans la paroisse voisine de Penvenan, j’ai trouvé une Anne Froment, née le 28 décembre 1695, fille de Claude Froment et Catherine Le Jannou.
Entre Froment et Fourment, il n’y a pas beaucoup de différence si ce n’est que tous les actes de Penvenan sont au nom de Froment, excepté un ou deux au nom de Fourment, et tous les actes de Plougrescant sont au nom de Fourment excepté un ou deux au nom de Froment.
Je ne peux toujours pas trancher car Claude Froment et Catherine Le Jannou sont décédés, le premier, le 25 mai 1706, et la seconde, le 21 juillet 1711, bien avant le mariage d’Anne. Et il n’y a aucune Anne présente aux mariages des enfants de Claude Froment et Catherine Le Jannou.
J’ai donc deux couples possibles, dont un plus probable que l’autre, à cause de la naissance d’une Anne.
Sauf que j’ai un François Le Noan qui assiste au mariage de Françoise Fourmant, fille de Jeanne Le Penven !!
Il est impossible de trancher pour l’instant, mais je garde le problème à l’œil.
Le reste du mois fut plus calme : j’ai modifié quelques Naissances en Baptêmes, quelques Décès en Sépultures et surtout ajouté les photos manquantes des actes (principalement sur les collatéraux).
Sauf le 23 janvier où j’ai trouvé une jumelle que j’avais zappée : Marie Anne Rose Lemoine avait une jumelle, Marie Angélique.
Et hop, me voilà au 29 janvier où, grâce à un collatéral, je me retrouve avec des sosas dont la filiation n’est pas vérifiée, avec actes de mariages non filiatifs. Cette fois, il s’agit de Jean Caumont, fils de mes supposés sosas 602 et 603.
Le mariage de ma sosa 301, Catherine Caumont, sa sœur, avec Jean Lebrument, est non filiatif. Je cherche les Caumont de la commune et je trouve un Philippe Caumont qui décède à trente-six ans, marié à une Marguerite Lebreton. Ce couple a six enfants nés sur trois communes différentes dont une Catherine, leur fille aîné, née le 29 avril 1699 à Criquetot-l’Esneval. Reste à prouver qu’il s’agit bien de la mienne.
Le décès du père ne m’apportant pas de réponse, me voilà partie à la recherche du décès de Marguerite Lebreton. Après quelques égarements, je trouve le décès d’une Margueritte Le Bretton, veuve Cauvette, dont le fils, Jean Caumont et le petit-fils, Jean Lebrument, assistent à son inhumation, c’est la preuve qu’il me fallait. Pourquoi l’avais-je zappée ? Parce que je n’avais pas lu l’acte en entier. Elle a quatre-vingt-dix-huit ans à son décès, soit trente-sept ans à la naissance de son premier enfant et quarante-cinq au dernier, et elle est veuve Cauvette, bien loin de Caumont, raisons pour lesquels j’avais laissé cet acte de côté dans mes recherches, sans lire les noms des témoins (erreur de jeunesse). Je sais bien que les curés se trompent souvent sur l’âge au décès, je cherche donc un mariage Cauvette-Lebreton, après la mort de Philippe Caumont et je trouve, un mariage entre Robert Cauvet et Marguerite lebreton, en 1730, à Saint-Sauveur-la-Campagne. Elle vient de Graimbouville et est veuve, non pas de Caumont, mais de Demeur.
La recherche se poursuit et aboutit au mariage, en 1717, à Graimbouville, de Marguerite Lebreton avec Pierre Demeurs. L’acte est filiatif, tout comme le précédent, mais il n’y a aucune mention d’un veuvage pour Marguerite Lebreton. S’il n’y avait pas eu son fils et son petit-fils présents à son enterrement, il aurait été tout à fait facile de zapper le premier mariage de Marguerite Lebreton avec Philippe Caumont.
Le bilan est donc plutôt bon puisque, non seulement, j’ai complété les fiches, ajouté les photos, mis à jour les sources, j’ai aussi ajouté une génération de plus à une branche et certifié une filiation.
Reste une incertitude sur une filiation qui cette fois, est marquée en rouge : « à vérifier », celle du 1er janvier.