Anniversaire de sa naissance :
Antoine Estragnat, né le 6 décembre 1843, à Tarare, Rhône, fils de Claude Marie Tarare et Antoinette Fouillat. Il est soldat au 56e de ligne, lorsqu’un coup de feu lui fracture les 4e et 5e métatarsiens du pied gauche, fracture comminutive, à la bataille de Frœschwiller. Il souffre d’une atrophie considérable du pied avec cicatrice adhérente. Il a un an quatre mois et neuf jours de service.
Le 1er juillet 1871, il se voit octroyer une pension pour blessures de 365 francs. Il est de retour à Tarare, chez ses parents.
Antoine, tisseur, se marie le 6 novembre 1873, à Tarare, avec Marie Françoise Guerin, veuve depuis un an. Ils ont trente et trente-six ans.
Anniversaire de ses blessures :
Pierre Berthollet, né le 18 février 1843 à Bourget-en-Huile, Savoie, fils de Remy Bertholet, laboureur, et de Louise Finas. Le 10 février 1870, il épouse Geneviève Donjon. Lorsque la guerre est déclarée, il est rappelé à son régiment. Geneviève attend leur premier enfant.
Il est soldat au 45e de ligne dans la place assiégée de Belfort, lorsqu’il reçoit un éclat d’obus à la jambe gauche, le 6 décembre 1870. Il souffre d’une plaie compliquée avec perte d’une partie du péroné gauche et des parties molles environnantes, lui laissant de larges cicatrices, rétraction du tendon d’Achille, raccourcissement du membre et pied équin. Il a un an six mois et seize jours de service.
Le 11 septembre 1871, il est de retour au Bourget-en-Huile et reçoit une pension d’invalidité de 380 francs. Sa femme est là, ainsi que leur fils, Pierre François, né le 25 janvier.
