Aujourd’hui, c’est la Saint Nicolas, le protecteur de enfants et pour certaines régions, le vrai père Noël.
Je me suis demandé combien j’avais de Nicolas sosa dans mon arbre : 46, pour l’instant, tous bretons ou normands.
Le plus récent, François Nicolas Berric (oui, il n’est pas en premier prénom), breton né en 1802 et mort en 1886. Marié à vingt-sept ans, avec Marie Anne Godec (ça sent bon la Bretagne), il a eu huit enfants, trois garçons et cinq filles, qui ont tous atteint l’âge adulte. Né à Plougasnou, marié à Plougasnou et décédé à Plougasnou. Tous ses enfants sont nés à ….Plougasnou. Mes bretons n’étaient pas de grands voyageurs.
Le plus ancien, serait Nicolas Fouache, un normand, né vers 1578, d’après l’âge que le curé lui a donné à son décès. Marié en 1606, à Saint-Eustache-la-Forêt, avec Isabeau Lelibot, décédé en 1634, à Houquetot, je ne lui trouvé, pour l’instant, qu’un fils, né dix ans après son mariage.
Le plus vieux, Nicolas Brilly, serait décédé à quatre-vingt-sept ans, mais je n’ai pas son baptême. Il serait né en 1614 à Mannevillette, en Seine-Maritime, mais il y a une lacune entre 1613 et 1621. Marié à Jeanne Portier, ils auraient eu une dizaine d’enfants.
Le plus prolifique, Nicolas Letellier, un normand, marié à Nointot, en 1717, avec Catherine Quesnel. Ils ont eu douze enfants.
Mes quarante-six Nicolas ont eu plus de deux cent neuf enfants et, même si la mortalité infantile est importante, ils ont eu, chacun, au moins un enfant ayant atteint l’âge adulte, sinon, je ne serais pas là, aujourd’hui.
Un beau cadeau de mes Nicolas ? La vie. Un cadeau inestimable.