Généalogiste professionnel – les incontournables désagréments du métier

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Lorsque l’on pense généalogiste professionnel, beaucoup pensent “généalogie”, “archives”, “recherches”, “mairie” … et ils ont raison.

Mais seulement en partie. L’échec de nombre de généalogistes tient au fait qu’ils ignorent le reste.

Effectivement, un généalogiste doit connaître les archives, savoir où chercher, quoi chercher, comment l’interpreter. Mais ce n’est que la partie agréable du métier.

Non pas que le reste soit désagréable……….. mais il n’est pas évident d’y penser lorsque l’on pense généalogie.

Le métier impose des obligations : fiscales, sociales, comptables, et autres.

Un généalogiste doit savoir tenir une comptabilité, mais pas que…….. il doit également l’interpretter, l’analyser, pour se projeter dans l’avenir.

Un généalogiste doit savoir faire face aux obligations administratives : les déclarations fiscales, sociales, les demandes d’autorisation, de dérogation.

Un généalogiste doit savoir construire un devis, rédiger un contrat et une facture, pardon, une note d’honoraires. Il doit savoir calculer ses tarifs au plus juste et non pas à la louche ou à l’estime et il doit calculer la rentabilité de ses dossiers.

Un généalogiste doit savoir gérer un site internet, voire plusieurs.

Un généalogiste doit savoir se servir des réseaux sociaux et surtout ne pas mélanger l’aspect privé et l’aspect professionnel.

Un généalogiste doit être créatif. Il doit imaginer des produits, avoir des projets de recherches.

Un généalogiste doit savoir se servir d’un ordinateur, d’un traitement de texte, d’un tableur, et de tous les logiciels qui lui permettent d’exercer son métier.

Un généalogiste doit être un bon publiciste et savoir se vendre en utilisant les canaux de communication qui lui sont accessibles.

Un généalogiste doit savoir évoluer et s’adapter.

Un généalogiste doit savoir gérer son temps et éviter les écueils du travail à domicile et de la liberté qui lui apporte le fait de ne pas être salarié.

Toutes ces choses, et il est possible que j’en ai oublié une ou deux, ne font pas partie de l’aspect “glamour” du métier. Mais sans elles, le généalogiste est voué à l’échec. Elles sont les incontournables désagréments du métier.

 

Christine LESCENE
Christine LESCENE

Généalogiste professionnelle depuis 1993 - formatrice en généalogie professionnelle depuis 1995 - Généa bloggeuse depuis 2008

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Un commentaire

  1. Ce ne sont pas des désagréments. Cela fait juste partie du métier d’entrepreneur. Tous ceux qui sont à leur compte, quel que soit le métier, doivent apprendre à faire cela. C’est normal, parfaitement normal. Cela s’apprend c’est tout. Sur le tas ou par le biais de structures.

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