Qu’est-ce que le Challenge Upro-G ? Qu’est-ce qu’Upro-G ? Pourquoi participer puisque je ne fais pas partie d’Upro-G ?
Commençons par le début : Qu’est-ce qu’Upro-G ?
C’est un réseau de généalogistes professionnels, dont l’acronyme signifie Union Professionnelle de Généalogistes. Un réseau, ce n’est ni un syndicat, ni une association. C’est un “rassemblement” de personnes regardant dans la même direction. Elles n’ont qu’une seule obligation : être professionnelles et adhérer à la charte.
Et cette direction ? Tout simplement exercer son métier de généalogiste familial dans le respect des lois : lois de la république, règlements des archives, règles des archives de France, règles de la DIRECCTE, règles de la DGCCRF, règles de la CNIL…
Qu’est-ce que le challenge Upro-G ?
C’est un petit défi lancé à qui veut le saisir, d’écrire un article par mois sur un sujet imposé ayant pour fond une recherche en archives (archives nationales, départementales, communales, bibliothèque..).
Loin de nous l’idée de concurrencer les autres challenges existants et l’excellent travail réalisé par ceux qui les gèrent, mais plutôt de nous apporter de nouvelles idées pour nos blogs.
Les sujets sont choisis par les membres d’Upro-G qui participent au challenge, avec des surprises parfois : sujet tellement vaste et évident qu’il en devient compliqué de trouver par quel bout le prendre, sujet ultra précis qui oblige à aller aux archives trouver les documents nécessaires… le sadisme des membres est totalement libre de s’exprimer dans ce choix !!!
Chaque mois, les articles écrits sont inscrits sur le Genea Mag de Flipboard
By Clg Formation | L’histoire à votre porte Retrouvez ici nos articles sur l’histoire des familles, des lieux et des évènements
Je ne fais pas partie d’Upro-G et je ne suis même pas professionnel, alors puis-je participer ?
Oh que oui. Tout ce qui fait sortir les archives de leurs cartons et occupe les salles de lecture est bienvenue. J’avoue que ma plus grande peur est de voir les archives se refermer sur elles-mêmes, en réduisant de plus en plus leur temps d’ouverture jusqu’à arriver à une prise de rendez-vous pour y aller. Il n’y aura plus de spontanéité dans nos recherches. Il ne sera plus possible d’exercer notre métier correctement, puisque nous ne savons jamais à l’avance où nos recherches vont nous mener.
Pour éviter cela, il faut occuper les archives, sortir des documents qui ne sortent jamais ou rarement, ou en tous cas, ne seront pas numérisés avant l’an 4020. Il faut montrer aux conseils départementaux que la fréquentation des salles de lecture continue.
Alors, si un sujet vous tente, n’hésitez pas à vous lancer, même si ce n’est pas régulier, même si c’est juste un sujet par an.
L’essentiel est que vous vous amusiez à faire la recherche, à construire le sujet, à le rédiger.
Sinon, vous pouvez toujours nous lire.
PS : des exemples de sujets ? En 2017 nous avons eu “la mort en 14-18”, “le muguet”, “le printemps”, “la garde mobile”, “les pupilles de la nation 14-18”, “les étrennes”, “le chiffre 6”, “les vacances”, “tourisme et patrimoine”, “les naturalisés”, “les épidémies”. A vous de voir comment interpréter les sujets. Bon, pour les vacances, ce sont surtout dans nos archives personnelles que nous avons pioché.
Pour 2018, nous avons déjà quelques thèmes de prêts : “la guillotine”, “les colonies”, “la foire”, “un garde mobile une bataille 1870”, “prisonnier de guerre 14-18” et “un fait divers à travers les rapports de gendarmerie ou de police”. Il en manque six mais dès que les cerveaux auront fini de phosphorer, ils seront rajoutés à la liste.