Le métier de généalogiste familial est un métier qui a de l’avenir. Où ai-je dis le contraire ?????

C’est un métier difficile car la communication est quasi inexistante dans le grand public sur ce que nous sommes, ce que nous faisons, ce que nous pouvons faire. Et la communication coûte cher (en tout cas celle qui touche le grand public).

S’installer aujourd’hui sans sécurité financière est un véritable suicide professionnel car cela mène droit à l’échec.

Depuis vingt ans que j’exerce, je ne compte plus les bons, les très bons et les très très bons qui auraient du avoir une magnifique carrière de généalogiste et qui pourtant ont échoué pour ne pas avoir anticipé ni pris en compte l’aspect purement alimentaire de la vie.

L’auraient ils fait ? ils auraient peut-être attendu avant de s’installer, auraient envisagé leur métier différemment et seraient toujours là.

Mon job n’est pas de former à gogo des généalogistes pour noyer un métier en difficulté et m’en laver les mains. Lorsque je forme quelqu’un, je veux qu’il dure, qu’il existe, qu’il s’enracine (normal non pour un généalogiste ?). Alors le suivi post-formation fait parti du packaging. C’est mon SAV à moi. Et peu importe le temps pendant lequel je dois leur tenir la main, les écouter et les conseiller.

C’est cela ma conception du métier de formateur.

Et ma conception du métier de généalogiste ?

Alors là, un post n’y suffira pas…………… ce que je peux dire en raccourci, c’est que les généalogistes qui débutent aujourd’hui ont une chance extraordinaire par rapport à nous les dinosaures, qui ont commencé avant l’ère du numérique et d’internet. La chance de voir s’ouvrir devant eux un monde sans limite de recherches (hors les lacunes bien sur !!!!).

Et le grand gagnant dans cette histoire ? mais le Client bien sur, avec un grand C.

Non, je ne suis pas prête à raccrocher les gants. Je compte bien continuer encore longtemps à me bagarrer pour que mes élèves soient le plus performants possibles, pour que le métier de généalogiste soit ce qu’il doit être, pour que les clients aient les yeux qui pétillent lorsqu’ils reçoivent leurs recherches.

Mais je le ferai en toute lucidité (il vaut mieux avoir les yeux ouverts si l’on veut éviter de se prendre un mur !!!!) et je continuerai à pointer les difficultés de notre profession sans les cacher sous le tapis !!! l’hypocrisie n’est pas dans mon domaine de compétence et l’inconscience ne m’a jamais paru être un excuse.

 

Christine LESCENE
Christine LESCENE

Généalogiste professionnelle depuis 1993 - formatrice en généalogie professionnelle depuis 1995 - Généa bloggeuse depuis 2008

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Un commentaire

  1. je suis tout a fait daccord avec vous. ce nai pas facile. je fais de la genealogie pour ma famille a lancienne avec papiers et actes etc. jaimerai apprendre le metier mais il est vrai que peu de personnes si interresse vraiment. ( laissons les morts ou ils sont) par ex. voila un resume tres court. merci de me lire. bonsoir

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