Le 1er décembre 1913, au 84 de la rue du Commerce, à Blois, se trouve un photographe, M. Lecomte. A cinq heures du soir, ce jour-là, toutes les vitres et tous les appareils de l’atelier volent en éclat. Une violente explosion vient de se produire, à cause de la poudre de magnésium.
Il s’agit en fait d’un mélange explosif fait de magnésium, de chlorate de potassium chlorate et d’antimoine inventé par deux chimistes allemands, permettant de raccourcir la durée d’exposition. Ils l’ont appelée la poudre à éclair.
Même si son usage est tout à fait pacifique, son utilisation reste dangereuse car le mélange très inflammable, peu exploser… et c’est ce qui arrive ce 1er décembre.
La femme du docteur Daget est en train de se faire photographier lorsque l’accident se produit. Elle est grièvement blessé à la gorge. Trois médecins s’occupent immédiatement d’elle, mais ne peuvent se prononcer sur son état, vu la gravité de ses blessures.
Un enfant du photographe, présent dans l’atelier à ce moment-là, est également blessé à la bouche.
La police doit établir un service d’ordre devant le magasin, une foule considérable, attirée par l’explosion et le sang, s’est rassemblée devant, dans la rue.
Une enquête est ouverte au commissariat de Blois.