Des mamans, il y en a beaucoup sur nos arbres, logiquement autant que de papas mais parfois plus. Et n’en déplaise à notre histoire machiste, sans elles, il n’y aurait pas d’arbre généalogique.
C’est aujourd’hui la fête des mères alors aujourd’hui, à travers quelques exemples, je leur rend hommage à toutes.
La palme des mamans revient à Marie Anne L’Helicon de Lanion, mon numéro 1465. Mariée à dix-huit ans avec Henry Le Trividic, elle a seize enfants dont dix décèdent en bas-âge. Elle décède à soixante-quatorze ans, en 1747.
Elle est suivie de près par Catherine Merlin, de Harfleur (numéro 585). Mariée à dix-huit ans, avec André Lemoine, elle a quinze enfants dont quatre décèdent en bas-âge. Elle décède en 1730 à soixante et un ans.
Marie Magdeleine Porée de Mannevillette (numéro 299) vient juste derrière avec quatorze enfants dont trois morts en bas-âge. Mariée à dix-neuf ans avec Jean Deschamps. Elle décède à soixante-douze ans en 1772.
De même je rends hommage aux huit mères célibataires de mon arbre qui en élaguant les branches l’ont rendu plus facile à dessiner.
Je rends hommage à Jeanne Becond de Plougasnou (numéro 717 et 737), mariée en premières noces à quatorze ans à Nicolas Geffroy, veuve à dix-huit ans, remariée aussitôt à Jean Berric, veuve de nouveau à vingt-deux ans, et remariée une dernière fois à vingt-trois ans avec Hervé Postic. Elle totalise dix enfants mais décède jeune, à quarante ans en 1715. Autre particularité de cette maman ? elle figure deux fois sur mon arbre grâce à ses deux derniers époux.
A Jeanne Sandret d’Angerville l’Orcher (numéro 207), celle qui a vécu le plus longtemps, décédée en 1826 à quatre-vingt neuf ans.
Et surtout à ma Maman qui battra bientôt ce record, et qui fêtera ses quatre-vingt-dix ans le mois prochain.
Bonne fête Mamans